Développement personnel : les premières étapes vers l’épanouissement

Publié le : 15 février 20219 mins de lecture

Il y a tant de raisons pour lesquelles il y a tant d’adultes découragés, sans foi en l’avenir et perpétuellement tristes. Mais il y en a une dont on parle peu, en partie parce qu’elle exige une sorte d’admission générale de la culpabilité, en partie parce que c’est un sujet délicat et que dans cette société trépidante, il n’y a jamais le temps d’aller en profondeur.

Si tant de gens se sentent inadaptés, « déplacés », confus et malheureux, c’est parce que personne ne leur a appris à croire en eux-mêmes. Nulle part et dans aucune situation ils n’ont eu l’occasion d’apprendre le merveilleux processus de l’amour-propre, nécessaire pour devenir des adultes capables d’affronter les problèmes quotidiens avec décision et sérénité pour assurer votre succès et atteindre vos objectifs personnels.

Ce n’est pas le cas de la famille, qui était autrefois à la fois un refuge et la première forme d’éducation pour l’être humain, alors qu’aujourd’hui elle est souvent le miroir de la société : un groupe d’individus physiquement proches mais séparés et extrêmement solitaires. L’école ne fait pas cela, dont le seul but semble être de concurrencer les élèves et de les juger sur leur capacité à mémoriser des concepts et non à les comprendre.

C’est dans le système scolaire qu’on en arrive à cette mentalité cynique et naïve où la valeur d’un individu est déterminée par des chiffres : aujourd’hui les notes qu’il prend à l’école, demain les chiffres sur son salaire. Celui qui produit des angoisses, des soucis et le sentiment constant de ne jamais être assez.

La société en général ne le fait pas, avec ses institutions et ses règles (écrites et non écrites) qui limitent tellement notre liberté mais ne nous protègent jamais du poison qui est constamment injecté dans nos esprits par les messages publicitaires qui nous rabaissent et nous font croire que la solution à tous nos problèmes est d’en avoir toujours plus, nous condamnant ainsi à une course sans fin vers un but qui n’existe même pas.

Personne ne croit plus en soi. Ils essaient plutôt de déverser toutes leurs croyances vers l’extérieur, dans des entités ou d’autres personnes. Nous croyons en Dieu, en l’homme politique en service et en ses promesses impossibles, en la chance, en l’espoir que quelqu’un puisse changer notre situation du jour au lendemain.

Mais avant de tourner votre attention, vos attentes et vos espoirs vers l’extérieur, vous devez comprendre que la foi la plus forte qui soit est en vous. Croyez en votre potentiel en tant qu’être humain.

Acceptation

La première étape est l’acceptation. Celle-ci est très importante pour votre développement personnel. Elle génère en vous la conscience qu’au fond de vous, vous êtes une personne unique et unique. Elle crée votre confiance en soi et vous permet d’avoir une bonne estime de soi et d’avoir des pensées positives. Laissez tomber les masques, les filtres et tout ce que vous vous mettez comme armure pour obtenir l’approbation des autres. Découvrez qui vous êtes vraiment et acceptez vous sans vous juger. Vous n’avez pas raison ou tort, bon ou mauvais, un échec ou un succès. Vous êtes vous-même et vous ne laisserez pas les attentes des autres vous épuiser pour le reste de votre vie.

Acceptez également que votre corps soit la seule coquille que vous aurez. Apprenez à la respecter et à en prendre soin, car vous ne pourrez pas en demander une nouvelle si votre négligence vous cause des problèmes.

Enfin, acceptez une grande vérité : la seule attente que vous ne pouvez vraiment pas trahir est celle de votre bonheur. Vous ne trouverez jamais ce sentiment profond de paix intérieure si vous ne vous consacrez pas à votre bonheur. Ce doit toujours être votre objectif, votre ambition. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’amour-propre. Et s’aimer soi-même est essentiel pour pouvoir croire en soi. D’ailleurs, comment peut-on croire en quelqu’un qu’on ne respecte pas, qu’on ne supporte pas et qu’on veut changer ? Vous ne pouvez croire en vous que si vous apprenez à vous aimer.

Les bonnes personnes autour de vous

La deuxième étape consiste à s’entourer de personnes positives qui vous aident à avoir une confiance en soi et une bonne estime de soi. La vie n’a pas besoin d’être une guerre permanente avec les gens qui vous entourent. Votre but n’est pas de convaincre les autres de votre valeur, de perdre des heures et des heures à leur expliquer pourquoi vous avez certaines ambitions et certains rêves et pourquoi vous méritez d’être heureux. Votre objectif est de construire une existence dans laquelle vous vous reconnaissez, dans laquelle vous pouvez vous réaliser.

Si vous avez autour de vous des gens qui ne font rien d’autre que vous renverser, vous déprimer et vous remplir de négativité, éloignez-vous d’eux. C’est difficile, mais c’est aussi nécessaire. Vous n’êtes pas un arbre, les racines sont seulement dans votre esprit. Le milieu environnant a un impact direct et très fort sur votre capacité à croire en vous et donc sur vos chances de réaliser vos rêves.

Ce mur d’apathie sur lequel s’est écrasée ma volonté de me réaliser en tant qu’être humain a été la plus forte poussée pour quitter l’Italie et chercher ailleurs mes coordonnées de bonheur. Si je vis aujourd’hui à Bali, c’est parce que sur cette île, on peut respirer un air de grande positivité et de gratitude, tant de la part des habitants que des nombreux « expatriés » qui, comme moi, ont trouvé à Bali l’endroit qu’il faut appeler « chez soi ».

Si la première étape pour croire en soi est interne, la seconde est externe : entourez-vous de personnes qui vous encourageront à croire en vous et ce sera beaucoup plus facile pour vous. Ce n’est pas une faiblesse, ce n’est pas un raccourci : comme je l’ai déjà écrit, la vie ne doit pas nécessairement être une guerre continue. La vie n’est pas à combattre, elle est à vivre.

La prise de conscience 

La troisième étape est une forte prise de conscience : vous n’avez qu’une seule vie et vous ne voulez pas la vivre en jouant un rôle, vous ne voulez pas être le partenaire parfait, l’employé parfait, le citoyen parfait si vous abandonnez complètement votre nature pour le faire. Vous voulez le vivre à votre façon, selon vos propres règles, en réalisant votre vraie nature. Vous n’avez qu’une seule vie et Tout d’abord, vous devez être la meilleure version de vous-même, c’est-à-dire la seule « perfection » à laquelle vous devez aspirer.

Dans cette société d’homologation complète, être soi-même signifie prendre des risques. C’est pourquoi tant de gens ne le font pas : ils ont peur de l’échec. Mais ce n’est rien d’autre qu’un piège à esprit de votre zone de confort, c’est-à-dire croire qu’en suivant un certain chemin et en obéissant à certaines règles tout ira bien. Dans la zone de confort, on s’ennuie et on n’est jamais totalement heureux, mais au moins on ne risque rien. Tout ira toujours bien à l’intérieur de cette bulle.

Faux. Ce n’est absolument pas vrai. Vous pouvez échouer de façon retentissante même en prenant des décisions de vie sûres, même en entrant parfaitement dans le concept de « normalité », même si aux yeux de tous vous vous comportez aussi correctement que possible.

Tout peut mal tourner à tout moment, même dans votre zone de confort. Lorsque vous vous en rendez compte, vous comprenez que vous devez croire en vous et que vous devez le faire avec force, car si vous courez le risque d’échouer (et vous le courez toujours), vous devez le faire tout en poursuivant vos rêves, tout en construisant un chemin de vie qui vous est propre, créé sous la forme de votre bonheur.

C’est une tragédie d’échouer après avoir pensé pendant des années uniquement et exclusivement à être « juste » pour la société et pour les gens qui vous entourent. C’est un échec total. Si vous échouez alors que vous croyez en vous, cela s’appelle une autre voie : c’est une leçon de vie. Quand on croit fermement en soi, l’échec n’existe pas. Vous pouvez réaliser vos rêves ou apprendre quelque chose de nouveau. Quoi qu’il en soit, grandissez. Vous évoluez. Vous donnez à votre essence une chance de briller et de s’exprimer.

La troisième façon d’apprendre à croire en soi est d’imaginer une vie entière à l’image d’une personne ordinaire, si grise et anonyme que même elle aurait du mal à se reconnaître au milieu de tous les autres. Cette perspective est effrayante. C’est une vie gâchée. Pensez-y de temps en temps. La peur de gâcher notre seule chance est la plus forte envie de commencer à croire en soi.

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